La vive flamme de l'amour Saint Jean de la Croix+comm.de la messe du jour

Publié le par @robase

Bienvenue chez moi)(f)۞۩Réflexion Chrétienne


img160/8177/tags0142sk.gif


 SAINT JEAN DE LA CROIX
La vive Flamme d'Amour

Poème de Saint Jean de la Croix.
Couplets que chante l'âme en l'intime union avec Dieu.

Ô flamme vive d'amour
Qui blesses avec tendresse
De mon âme le centre le plus secret,
N'ayant plus nulle rigueur,
Achève si tu le veux,
Brise la toîle de ce rencontre heureux.
Larme de rose

Ô cautère délectable,
Ô caressante blessure,
Ô flatteuse main, ô touche délicate
Qui sens la vie éternelle
Et qui payes toute dette,
En tuant, de la mort tu as fait la vie.
Blanche 
Ô flambeaux de feu, ô vous
Dans les splendeurs éclatantes
De qui, les profondes cavernes du sens
Obscur jadis et aveugle,
En d'étranges excellences
Chaleur et lumière donnent à l'Ami.
Pink
Combien doux et amoureux
T'éveilles-tu dans mon sein
Où dans le secret tu fais seul ton séjour.
En ton souffle savoureux
Riche de gloire et de bien
Combien délicatement tu m'énamoures !

(traduit de l'espagnol


Commentaire du jour : mardi 23 juin 2009

Saint Clément de Rome, pape de 90 à 100 environ
Lettre aux Corinthiens, § 36-38 (trad. bréviaire)

« Le chemin qui conduit à la vie »


      Voici quel est le chemin, mes bien-aimés, par lequel nous avons trouvé le salut : Jésus Christ, le grand prêtre qui présente nos offrandes, le protecteur et le soutien de notre faiblesse (He 10,20; 7,27; 4,15). Par lui nous fixons nos regards sur les hauteurs des cieux ; par lui nous contemplons comme dans un miroir le visage pur et sublime du Père ; par lui se sont ouverts les yeux de notre coeur ; par lui notre intelligence bornée et ténébreuse s'épanouit à la lumière ; par lui, le Maître a voulu nous faire goûter la connaissance immortelle, lui qui est « lumière éclatante de la gloire du Père..., placé bien au-dessus des anges, car il possède par héritage un nom bien plus grand que les leurs » (He 1,3-4)...
Ce n'est pas le nombril du monde...

      Considérons notre corps : la tête n'est rien sans les pieds, et de même les pieds ne sont rien sans la tête. Les moindres de nos membres sont nécessaires et bienfaisants pour le corps entier ; et même, tous servent le salut du corps entier en collaborant dans une soumission qui les unifie (1Co 12,12s). Assurons donc le salut du corps entier que nous formons dans le Christ Jésus, et que chacun se soumette à son prochain, selon le charisme que celui-ci a reçu. Que le fort se préoccupe du faible, que le faible respecte le fort ; que le riche subventionne le pauvre, que le pauvre rende grâce à Dieu qui lui a donné quelqu'un pour compenser son indigence. Que le sage montre sa sagesse non par des paroles, mais par de bonnes actions ; que l'humble ne se rende pas témoignage à lui-même, mais qu'il en laisse le soin à un autre. Que celui qui est chaste dans sa chair ne s'en vante pas, sachant que c'est un autre qui lui accorde la continence.
Les larmes de Mme Meilland
      Songeons donc, mes frères, de quelle matière nous sommes nés ; qu'étions-nous donc, quand nous sommes entrés dans le monde ? A partir de quel tombeau, de quelle obscurité, celui qui nous a façonnés et créés nous a-t-il introduits dans ce monde qui lui appartient ? Car il avait préparé ses bienfaits avant même notre naissance. Puisque nous tenons de lui tout cela, nous devons lui rendre grâce pour tout.

La visitation - Détail du vitrail de l'église d'Aigrefeuille-sur-Maine créé par la Maison Dagrant de Bordeaux et posé en 1923 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
N
trés beau poeme
Répondre
M
splendide!
Répondre