Entrer en câreme ,monter vers pâques
Reflexion chretienne
"Ceci est mon Corps" : Jésus tout puissant a voulu se faire tout petit dans l’hostie pour nous. Prenons conscience de sa Présence et ermeveillons nous en. Remercions le pour son immense don et sa grande humilité. Renouvelons notre foi dans l’Eucharistie.
On peut méditer le récit de l’institution de l’Eucharistie ou contempler le Christ dans sa Passion.
Seigneur je ne suis pas digne de te recevoir,mais dis une parole et je srai gueri
• Trésors visuelles et spirituelles
Les icônes* byzantines** sont les trésors visuelles et spirituelles de l'Eglise chrétienne orientale. Elles constituent une partie intégrale de la foie chrétienne orthodoxe. Plusieurs icônes sont aussi un signe visible de la grande dévotion, de la part des croyants, pour la Vierge Marie, la Toute Sainte Mère de Dieu.
Troisième partie : la Sainte Communion
" Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour." dit Jésus (Jn 6-54).
Il nous invite maintenant au repas, comme ses amis du jeudi Saint :
" Prenez et mangez." " Ceci est mon corps." " Ceci est mon sang."
Nous allons donc recevoir le Christ dans la Sainte Communion.
Nous devons nous préparer à cette union,
comme Jésus Lui-même se prépara le jeudi Saint
en priant son Père de la façon qu'Il nous a lui-même apprise :
" Pater Noster ", Notre Père
Sommes-nous bien sûrs, pourtant, d'être prêts à accueillir Dieu ?
Avons-nous préparé notre personne
comme nous préparerions notre demeure à la venue d'un roi ?
Sommes-nous conscient de la présence de Dieu ?
Ressentons-nous l'attraction qu'Il exerce sur notre âme,
et la désirons-nous ?
Sommes-nous en état de grâce ; notre âme sans souillure,
et notre corps à jeun, -signe de pureté et de sacrifice- ?
Ce corps qui va être le "temple du Saint Esprit" ? (1Cor 6-19)
Souvenons-nous aussi de l'invité au festin des noces (Mt 22-12) :
" Mon ami " dit le roi, " comment es-tu entré ici sans la robe ? "
Et il le fit jeter, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors
Mais souvenons-nous aussi
de la toute puissance et la miséricorde de Jésus,
et demandons-Lui, en toute humilité :
" Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde
ayez pitié de nous." " Agnus Dei"
Le prêtre va communier. Mais avant de s'unir à Jésus-Dieu,
il énonce avec précision les trois grâces qu'il sollicite de Lui :
la paix dans l'Église, la délivrance des fautes, la protection du mal.
Puis il communie, d'abord à l'Hostie, ensuite au Calice.
Voici enfin venu pour nous
le moment de recevoir Jésus-Christ Lui-même,
et non seulement son Corps et son Sang, mais aussi son Esprit
Car le mot communion signifie communauté en union d'esprit,
le qualificatif "sainte" précisant qu'elle est pure, parfaite,
tout au moins de la part de notre Seigneur.
Pour qu'elle soit pure de notre part, Jésus, par la main du Prêtre,
nous accorde une seconde Bénédiction sous le Signe de sa Croix.
Très humblement, à genoux, disons comme le centurion :
"Domine, non sum dignus -Seigneur je ne suis pas digne de vous,
mais dites seulement une parole, et mon âme sera guérie."
Nous marchons vers la Sainte Table, et Jésus se donne à nous.
" Que le Corps de notre Seigneur Jésus-Christ
garde votre âme pour la vie éternelle " dit alors le Prêtre.
Que dire à Jésus, après un tel instant ?
Lui témoigner notre remerciement, notre reconnaissance :
Lui rendre grâces.
Et si l'on ne sait quoi dire,
faisons comme Ste Thérèse de l'Enfant Jésus :
taisons-nous et aimons-Le.
Si l'on ne reçoit pas Jésus-Hostie,
on peut toutefois s'unir à Lui, dans une Communion Spirituelle.
Il suffit de Lui dire notre grand désir de Le recevoir,
et si notre désir est profondément sincère, Jésus vient à nous.
Quels sont les fruits de la Sainte Communion ?
En premier lieu, la présence de Jésus en nous :
" Qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi et moi en lui." (Jn 6-56)
Mais encore :
La paix en nous et autour de nous :
La communion nous purifie de nos péchés véniels.
Effaçant notre souillure, elle nous réconcilie avec nous-même,
et, alors, notre paix intérieure rayonne alentour.
La croissance de notre charité :
car, comme toute nourriture répare nos forces,
la Sainte Communion fait croître nos vertus.
Le resserrement de notre lien à l'Église :
l'Eucharistie alimente notre charité fraternelle
et nous fait vivre dans la Communion des Saints.
Mais la Communion nous rappelle aussi
que nous sommes invités par Jésus à partager sa gloire au ciel :
" Je ne boirai plus désormais de vin " dit-Il,
" jusqu'au jour où je boirai avec vous le vin nouveau,
dans le Royaume de mon Père." (Mt 26-29)
Enfin, le prêtre dit : " Allez, la Messe est dite, Ite missa est "
et nous accorde une troisième Bénédiction
afin que nous portions au monde - missa : envoi-
tous les bienfaits du Sacrement de l'Eucharistie.
Avant de nous séparer,
nous écoutons le prologue de l'Évangile selon Saint-Jean
qui nous rappelle que Jésus est la Lumière du Monde,
le Fils de Dieu venu habiter parmi nous.
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par jubilatedeo
Il nous faut bien ce long temps de Carême pour nous préparer à entrer dans la joie et l'allégresse de Pâques et nous ajuster un peu mieux, chaque année, au Mystère pascal. Par sa mort et sa résurrection, jésus, le Fils Bien-Aimé du Père, nous arrache au pouvoir de la mort, la mort du péché qui nous sépare de Dieu. En accomplissant les Ecritures, il réalise le dessein créateur de Dieu : faire de nous, en Jésus-Christ, des fils adoptifs à son image et selon sa ressemblance. (Eph. 1, 3-6)
Les textes des liturgies de Carême invitent à la conversion : nous détacher de tout ce qui nous sépare de Dieu, le péché et ce qui nous entraîne à pécher, et nous tourner vers Lui. Pour ce faire, le mieux est de suivre Jésus, le Sauveur annoncé par les Prophètes, pour prendre son chemin monter à Jérusalem.
L'énigme « Jésus »
Par son enseignement et ses œuvres, Jésus suscite admiration, mais aussi opposition. Sa renommée est grande. D'où lui viennent son autorité, son pouvoir ? Qui est-il ? Cette question, Jésus la pose à ses disciples : « Au dire des gens, qu'est le Fils de l'homme ?... pour les uns, Jean-Baptiste, pour d'autres Elie, pour d'autres encore Jérémie ou quelqu'un des prophètes ». Voilà l'état de l'opinion: un homme de Dieu, parmi les plus grands. Aux intimes qui le connaissent de plus près : « Pour vous, qui suis-je ? » « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 13-16) Réponse juste de Pierre. Pourtant, Jésus leur recommande de ne rien dire à personne. Interdiction qui nous étonne et interpelle. Invitation à accueillir aussi cette même question : « Pour vous, qui suis-je ? »
Sitôt cette belle profession de foi, Jésus annonce aux siens qu' « il lui faut aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de la part des anciens et des prêtres, être mis à mort et le 31 jour ressusciter » (Mt 16, 21). Avant de « prendre résolument » (Lc 10,51) la route de Jérusalem, Jésus prépare ses disciples à l'insupportable épreuve, mais surtout révèle sa véritable identité ; l'écart est si grand entre ce qu'il est - le Christ - et les idées que ses contemporains, et nous-mêmes encore, se font du Messie, qu'il faut la Résurrection et même la Pentecôte, pour commencer à comprendre qui est Jésus, ce qu'il fait et pourquoi il agit ainsi. En effet, nul ne peut dire en vérité « Jésus est le Christ », sans traverser sa passion et sa mort !
Par trois fois Jésus annonce sa passion, sa mort et sa résurrection. La première, nous venons de le voir, c'est après qu'on l'ait reconnu « Christ », (Messie, Sauveur attendu) ; la deuxième, (Mt 17, 22-23), après la Transfiguration où il révèle quelque chose de son identité divine, en se montrant dans sa gloire, éblouissant de lumière, identifié par la voix du Père : « Celui-ci est mon Fils Bien-Aimé qui a toute ma faveur ; écoutez-le ». Et sitôt cette manifestation, même interdiction de rien dire à personne : ils ne comprennent pas le sens de cette expérience. Et comment le comprendraient-ils ?
La troisième annonce, Jésus la fait aux abords de Jérusalem : « Voici que nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme va être livré aux grands prêtres et aux scribes ; ils le condamneront à mort et le livreront aux païens pour être bafoué, flagellé et mis en croix ; et le troisième jour, il ressuscitera. » (Mt 20, 18-19). Annonce qui précède l'accueil triomphal à Jérusalem. Evénement aussi étonnant que la consigne du secret ! C'est Jésus lui-même qui organise son entrée à Jérusalem, accomplissant la prophétie de Zacharie (Za 9,9). Il se laisse acclamer par les foules en liesse : « Hosanna, au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » (Mt 21, 9)
Le Messie souffrant
Oui, Jésus est bien Roi, ce Roi attendu, espéré, mais les événements qui suivent, conformément aux annonces de Jésus, révèlent que, s'il est Roi, ce n'est pas à la manière des hommes et selon leurs vues. Ce Roi de gloire est un roi humilié qui prend le chemin du plus grand amour: livrer sa vie pour ceux qu'il aime et qu'il vient sauver. Entrant à Jérusalem, il peut accepter cette reconnaissance prophétique : sa mort imminente évitera toute confusion : « Son Royaume n'est pas de ce monde ».
Toute sa vie publique et, plus encore, les jours de sa passion nous révèlent le mystère de l'amour sans mesure de notre Dieu qui s'abaisse jusqu'à épouser notre condition de pécheurs ; broyé par le poids du péché, il en subit la mort, mais la traverse pour nous faire passer dans sa vie éternelle. Mystère de la grandeur de Dieu qui, seul, peut se faire petit jusqu'à l'anéantissement comme l'exprime si bien St Paul :
« Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu.
Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes.
S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore,
Obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix! » (Ph 2, 6-8)
Il fallait que le Christ souffre et meure pour ressusciter, c'est à dire triompher définitivement de la mort. Nous n'aurons jamais fini de comprendre cette logique de l'Amour, voulue par Jésus, annoncée avant, justifiée après (Lc 24, 26) ; logique telle que les prophètes eux-mêmes l'ont aussi annoncée.
Le IVème « chant du Serviteur » (Is 52, 13-53, 12), que la liturgie relit durant les jours saints, est d'une telle précision qu'il semble décrire la passion même de Jésus. En tout cas, six siècles avant, le prophète nous donne
déjà le sens du mystère pascal : la souffrance du Juste - l'Elu, Jésus, le Christ - qui, en livrant sa vie donne la Vie. Or, seul Dieu, qui est la Vie, peut le réaliser en vérité et plénitude. « C’étaient nos souffrances qu'il supportait... il a été transpercé à cause de nos péchés, écrasé à cause de nos crimes... Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui et c'est grâce à ses plaies que nous sommes guéris... YHWH a fait retomber sur lui les crimes de nous tous »...
Par son baptême, Jésus, le Juste, signifie qu'il prend sur lui notre condition pécheresse. Il vient, comme il le dit et le montre sans cesse, pour les pécheurs, pour les sauver et non les juger ni les condamner. A Gethsémani, l'agonie que vit Jésus nous fait sentir combien est terrifiant le choix de Jésus : porter sur lui notre péché pour l'ôter et vaincre la mort et l'Adversaire de l'homme et de Dieu. Dans un tel combat, aucun homme ne peut rejoindre Jésus. Ses amis - qui pourtant l'aiment - sont radicalement impuissants, à distance. Dieu est seul, et lui seul peut mener un tel combat !
Contempler Jésus dans sa vie publique comme dans sa passion donne à comprendre comment notre péché aboutit à sa condamnation et à sa mort, inexorablement, et comment, pourtant, Jésus est radicalement libre : « Ma vie, nul ne la prend, mais c'est moi qui la donne ». On ne la lui ôte pas. Il la donne par amour, et c'est parce qu'il se livre tout entier pour nous que sa mort et sa résurrection nous donnent la vraie vie, la vie éternelle promise, que signifie déjà l'Eucharistie.
« Ayant aimé les siens qui étaient dans ce monde, il les aima jusqu'au bout ». (Jn 13, 1) Ainsi débute le récit de la passion selon Jean, passion qui s'achève avec la mort de Jésus qui, après avoir pris le vinaigre dit : « Tout est achevé » et il remet son esprit au Père. Acte ultime d'amour et de liberté. (Jn 19, 20)
Et moi, que dois-je faire ?
C'est en contemplant le Christ en croix, et comment il en est arrivé là, que je comprends un peu de quel amour il m'aime et ce qu'est mon péché dont il veut me sauver. Ce regard m'aide à goûter l'amour du Christ et à éprouver, comme dit Saint Ignace, confusion et horreur de mes nombreux péchés. Alors mon désir de conversion ne sera pas seulement réponse à une invitation expresse et répétée : « Convertissez-vous... », proclamée chaque carême par l'institution-Eglise, mais jaillissement de mon propre amour à l'amour du Christ pour moi. Ce regard d'amour réveille mon amour et avec Ignace je dis : « Qu'est-ce que j'ai fait pour le Christ ? Qu'est-ce que je fais pour le Christ ? Que dois-je faire pour le Christ ? ». n effet, qui ne voudrait le rejoindre, l'imiter ? Alors, je peux faire mien l'enseignement que Jésus donne à ses disciples, justement après les annonces de sa passion :
« Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même et qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais celui qui perd sa vie à cause de moi la trouvera ». (Mt 16, 24-25)
« Si quelqu'un veut être le premier, il se fera le dernier de tous et le serviteur de tous ». (Mc 9, 35)
« Celui qui voudra devenir grand parmi vous se fera votre serviteur et celui qui voudra être le premier d'entre vous, se fera votre esclave ».
Lui, le « Maître et Seigneur », le Roi de l'univers, mon Créateur, s'est fait Serviteur et Serviteur souffrant. C'est dans cet abaissement jusqu'à la Croix que se manifestent sa « Gloire », sa grandeur, son Amour sans limite. « Je vous ai donné l'exemple pour que vous agissiez comme j'ai agi envers vous... heureux serez-vous si vous le faites ». (Jn 13, 15-17)
Le disciple n'est pas plus grand que son maître. Le suivre et l'imiter afin de vivre de sa vie, c'est consentir, avec lui, en s'appuyant sur lui, à passer aussi par la mort, à mourir à ce qui ne donne pas la vie, pour ressusciter avec lui. Beau programme de Carême ! Puissions-nous durant ce « temps favorable » nous laisser transformer par cet échange de regard d'amour, pour Le suivre où Il nous conduira.
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Celui qui ne rassemble pas avec moi, disperse »
Ton Maître ne se fâche pas sous la raillerie ; et toi, tu t'énerves ? Lui supporte crachats, gifles, coups de fouet ; et toi tu ne peux pas accepter une parole dure ? Lui accueille la croix, une mort déshonorante, la torture des clous ; et toi tu n'acceptes pas de remplir les services les moins honorables ? Et comment deviendras-tu participant de sa gloire (1P 5,1) si tu n'acceptes pas de devenir participant de sa mort déshonorante ? Vraiment, c'est en vain que tu as abandonné les richesses, si tu ne veux pas prendre la croix, comme il l'a lui-même ordonné avec sa parole de vérité. « Vends ce que tu as et donne-le aux pauvres », prescrit le Christ au jeune homme ainsi qu'à nous-mêmes ; « Prends ta croix », « viens et suis-moi » (Mt 19,21.16,24). Toi, tu as bien partagé tes richesses, mais sans accepter de prendre la croix c'est-à-dire de supporter vaillamment l'assaut de toutes les épreuves ; tu t'es égaré sur le chemin de la vie et t'es séparé, pour ton malheur, de ton très doux Dieu et Maître.
Je vous en prie, mes frères, observons tous les commandements du Christ, supportons jusqu'à la mort, pour l'amour du Royaume des cieux, les épreuves qui nous assaillent afin de communier à la gloire de Jésus, d'avoir part à la vie éternelle et d'hériter de la jouissance de biens indicibles, dans le Christ Jésus notre Seigneur.
Jesus sur la croix
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