Petite dévotion au sacré coeur de Jésus

Publié le par @robase




Reflexion chrétienne

Le Pater en Chant grégorien

Petite histoire de la dévotion du Sacré Cœur
 
lysdesaron: bonsoir Bouton D"or; soit bénie et que D.ieu continue Son oeuvre en toi de pleine restauration et d'amour; Dieu t'aime

Le mot cœur dans la bible

Le mot cœur à toujours eu une grande importance dans la bible , il est le siège des sentiments et aussi la base de la conversion intérieure pour répondre à l’amour de Dieu
Il peut être dans la joie ,
Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l'allégresse, Psaume 16,9-10

Ou dans l’angoisse

Je suis comme de l'eau qui s'écoule, Et tous mes os se séparent ; Mon cœur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles. Psaume 22,15

Il est le lieu ou s’inscrit en profondeur la loi de Dieu

Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur.  Psaume 40, 9

Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit l'Eternel : Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. Celui-ci n’enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l’Eternel ! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Eternel ; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché. Jérémie 31,33-34 (Texte lu à la Fête du Sacré-Cœur dans l'Office des Laudes du "Livre d'heures romain")

Il est le lieu de la conversion

Je leur donnerai un même cœur, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai de leur corps le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair, afin qu'ils suivent mes ordonnances, et qu'ils observent et pratiquent mes lois ; et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu.  Ezéchiel 11,19-20

Il est le lieu de notre relation d’amour avec le Christ

C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur. En ce jour-là, dit l'Eternel, tu m'appelleras : Mon mari ! et tu ne m'appelleras plus : Mon maître ! Je serai ton fiancé pour toujours ; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde ; je serai ton fiancé par la fidélité, et tu reconnaîtras l'Eternel. Osée 2,16-18 & 21-22

Les débuts de l’église et au fil des siècles

Bien sur dans les débuts de l’Eglise on ne parlait pas du culte du Sacré Cœur , mais tout de même les croyants de l’époque se sont penchés sur les textes bibliques parlant du Cœur et notamment du Cœur Transpercé  Il y lièrent fortement la notion d’eau vivre , de source de vie Ainsi en est il de St Justin ( vers 100 – vers 165) ; de Saint Irénée (v.130-v.202), et de bien d’autres

Ce n’est qu’au moyen âge que la dévotion au Cœur Transpercé de Jésus fait son apparition chez certains Pères de l’Eglise ,  Elle se précisera tout au long des siècles suivants ou une foule de saints et de mystiques vécurent et développèrent cette dévotion . Ce n’est donc pas sur un terrain totalement vide que le Seigneur se manifeste à Sainte Marguerite Marie Alacocque

Marguerite Marie

Marguerite Marie prononce ses vœux religieux dans l’ordre de la Visitation , le 6 novembre 1672 Dieu l’a déjà préparé pour la mission qu’il veut lui confier à savoir répandre la dévotion au Sacré Cœur . Six mois après ses vœux , sa supérieure lui demande d’écrire tout ce qu’elle vit et reçoit dans la prière . C’est ainsi que nous avons encore aujourd’hui les extraordinaires rencontres d’amour de Jésus et de Marguerite Marie . Il serait trop long ici de raconter toute sa vie , mais pour qui serait intéressé , son autobiographie est vraiment tout ce qu’il faut savoir sur cette sœur et sur la dévotion au Sacré Coeur .

Le 27 décembre1672 elle a une « première grande révélation » des merveilles d’amour du Cœur du Christ . Marguerite Marie est appelée par le Seigneur : «  Disciple bien aimée de son Sacré Cœur »

« Une fois donc étant devant le saint Sacrement, me trouvant un peu plus de loisir, car les occupations que l'on me donnait ne m'en laissaient guère, me trouvant toute investie de cette divine présence, mais si fortement que je m'oubliai de moi-même et du lieu où j'étais, je m'abandonnai à ce divin Esprit, livrant mon cœur à la force de son amour. Il me fit reposer longtemps sur sa divine poitrine, où il me découvrit les merveilles de son amour et les secrets inexplicables de son sacré Cœur qu'il m'avait toujours tenus cachés, jusqu'alors qu'il me l'ouvrit pour la première fois. Mais d'une manière si affective et sensible qu'il ne me laissa aucun lieu d'en douter, pour les effets que cette grâce produisit en moi, qui crains cependant toujours de me tromper en tout ce que je dis se passer en moi. Et voici comme il me semble la chose s'être passée :

Il me dit: "Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre, et qui contiennent les grâces sanctifiantes et salutaires, nécessaires pour les retirer de l'abîme de perdition ; et je t'ai choisie comme un abîme d'indignité et d'ignorance pour l'accomplissement de ce grand dessein, afin que tout soit fait par moi".

Après il me demanda mon cœur, lequel je le suppliai de prendre, ce qu'il fit et le mit dans le sien adorable, dans lequel il me le fit voir comme un petit atome qui se consumait dans cette ardente fournaise, d'où le retirant comme une flamme ardente en forme de cœur, il le remit dans le lieu où il l'avait pris, en me disant: "Voilà ma bien-aimée, un précieux gage de mon amour, qui renferme dans ton côté une petite étincelle de ses plus vives flammes, pour te servir de cœur et te consumer jusqu'au dernier moment… […] Quoique j'aie refermé la plaie de ton côté, la douleur t'en restera pour toujours, et si jusqu'à présent tu n'as pris que le nom de mon esclave, je te donne celui de la disciple bien-aimée de mon sacré Cœur".»

Récit de la vision reçue en 1673, Vie écrite par elle-même, in Vie et Œuvres, Paris, Poussielgue, 1867, t.II, pp.325-326.

Un premier vendredi du moi en 1674, dans une « seconde grande révélation » Jésus se montre à Marguerite Marie comme «  éclatant de gloire avec ses 5 plaies brillantes comme des soleil »

 « Une fois entre les autres, que le Saint Sacrement était exposé, après m'être sentie retirée toute au-dedans de moi-même par un recueillement extraordinaire de tous mes sens et puissances, Jésus-Christ, mon doux maître, se présenta à moi tout éclatant de gloire avec ses cinq plaies brillantes comme cinq soleils, et de cette sacrée humanité sortaient des flammes de toutes parts, mais surtout de son adorable poitrine qui ressemblait (à) une fournaise ; et s'étant ouverte me découvrit son tout aimant et tout aimable Cœur, qui était la vive source de ces flammes. Ce fut alors qu'il me découvrit les merveilles inexplicables de son pur (amour) et jusqu'à quel excès il l'avait porté d'aimer les hommes, dont il ne recevait que des ingratitudes et méconnaissances : "Ce qui m'est beaucoup plus sensible, me dit-il, que tout ce que j'ai souffert en ma passion ; d'autant que s'ils rendaient quelque retour d'amour, j'estimerais peu tout ce que j'ai fait pour eux et voudrais, s'il se pouvait, en faire davantage, mais ils n'ont que des froideurs et du rebut pour tous mes empressements à leur faire du bien. Mais du moins, donne-moi ce plaisir de suppléer à leur ingratitude autant que tu le pourras être capable. […] Premièrement, tu me recevras dans le Saint Sacrement autant que l'obéissance te le voudra permettre, quelques mortifications et humiliations qui t'en doivent arriver, lesquelles tu dois recevoir comme des gages de mon amour. Tu communieras de plus tous les premiers vendredis de chaque mois ; et toutes les nuits du jeudi au vendredi je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j'ai bien voulu sentir au jardin des Olives ; laquelle tristesse te réduira sans que tu la puisses comprendre, à une espèce d'agonie plus rude à supporter que la mort. Pour m'accompagner dans cette humble prière que je présentai à mon Père parmi toutes mes angoisses, tu te lèveras entre onze heures et minuit pour te prosterner pendant une heure avec moi, tant la face contre terre, (tant) pour apaiser la divine colère, en demandant miséricorde pour les pécheurs, que pour adoucir en quelque façon l'amertume que je sentais de l'abandon de mes apôtres, qui m'obligea à leur reprocher qu'ils n'avaient pu veiller une heure avec moi, et pendant cette heure tu feras tout ce que je t'enseignerai. Mais écoute, ma fille, et ne crois pas légèrement à tout esprit et ne t'y fie pas car Satan enrage de te décevoir ; c'est pourquoi ne fais rien sans l'approbation de ceux qui te conduisent, afin qu'ayant l'autorité de l'obéissance, il ne puisse te tromper ; car il n'a pas de pouvoir sur les obéissants". »

Récit de la vision reçue en 1674, Vie écrite par elle-même, in Vie et Œuvres, op.

En fin en juin 1675 elle aura une dernière « grande révélation ‘ : «  voilà ce cœur qui a tant aimé le monde . »

 « Etant une fois devant le Saint Sacrement, un jour de son octave, je reçus de mon Dieu des grâces excessives de son amour, et me sentis touchée du désir de quelque retour et de lui rendre amour pour amour. Et il me dit : "Tu ne peux m'en rendre un plus grand qu'en faisant ce que je t'ai déjà tant de fois demandé." Alors me découvrant son divin Cœur : "Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et mépris qu'ils ont pour moi dans ce sacrement d'amour. Mais ce qui m'est encore plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C'est pourquoi je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon divin Cœur en communiant ce jour-là et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur et qui procureront qu'il lui soit rendu". »

Récit de la vision reçue de juin 1675, Vie écrite par elle-même, in Vie et Œuvres, op. cit., t.II, p.355.

Il ne faudrait pas croire que Marguerite Marie n’est qu’un réceptacle de révélation ! non elle reçoit certes mais elle vit aussi tout ce qu’elle reçoit et elle va même l’enseigner au noviciat du monastère ou elle devient maîtresse des novices en 1685 .

Comment vit Marguerite Marie ? D’abord dans une grande obéissance à sa règle et à ses supérieures , ensuite dans une grande humilité devant le Seigneur certes mais également devant ses sœurs . Enfin elle obéit à tout ce que le Seigneur lui demande et qu’elle fait discerné par son père spirituel , le Père Claude La Colombière ( saint lui aussi) .

Elle apprend ainsi non seulement à regarder les plaies de Jésus de l’extérieur comme on peut regarder un tableau , mais vraiment à rentrer dedans, à s’y plonger selon ce qu’elle écrit elle même : « Voici mes résolutions, qui doivent durer toute ma vie, puisque mon Bien-Aimé les a dictées lui-même. Après l'avoir reçu dans mon cœur, il me dit : "Voici la plaie de mon côté pour y faire ta demeure actuelle et perpétuelle ; c'est là que tu pourras conserver la robe d'innocence dont j'ai revêtu ton âme, afin que tu vives désormais de la vie d'un Homme-Dieu ; vivre comme ne vivant plus, afin que je vive parfaitement en toi ; pensant à ton corps et à tout ce qui t'arrivera comme s'il n'était plus ; agissant comme n'agissant plus, mais moi seul en toi… »

Marguerite Marie s’unit ainsi par tous les moyens possibles à son époux crucifié pour Sa plus grande gloire et le salut des âmes  comme le montre son vœu de retraite fait à la veille de la Toussaint en 1686 .

Vœu fait la veille de la Toussaint de l'année 1686 pour me lier, consacrer et immoler plus étroitement, absolument et plus parfaitement au sacré Cœur de Notre‑Seigneur Jésus‑Christ.

Premièrement : O mon unique amour, je tâcherai de vous tenir soumis et de vous assujettir tout ce qui est en moi, en faisant ce que je croirai être le plus parfait ou le plus glorieux à votre Sacré-Cœur, auquel je promets de ne rien épargner de tout ce qui est en mon pouvoir, et ne rien refuser de faire et souffrir pour le faire connaître, aimer et glorifier.

2. Je ne négligerai ni n'omettrai aucun de mes exercices, ni observance de mes règles, sinon par charité ou vraie nécessité, ou par obéissance à laquelle je soumets toutes mes promesses.

3. Je tâcherai de me faire un plaisir de voir les autres dans l'élévation, bien traitées, animées et estimées, pensant que cela leur est dû et non à moi, qui dois être tout anéantie dans le sacré Cœur de Jésus‑Christ, faisant ma gloire de bien porter ma croix et d'y vivre pauvre, inconnue et méprisée ; ne désirant paraître que pour être humiliée, méprisée et contrariée, quelque répugnance que la nature orgueilleuse y puisse sentir.

4. Je veux souffrir en silence, sans me plaindre, quelque traite­ment que l'on me fasse ; n'éviter aucune souffrance ni peine, soit de corps ou d'esprit, soit d'humiliations, mépris ou contradictions.

5. Ne chercher ou ne me procurer aucune consolation, plaisir ni contentement, que celui de n'en point avoir dans la vie. Lorsque la Providence m'en présentera, je les prendrai simplement, non pour le plaisir auquel je renoncerai intérieurement, soit que la nature en rencontre en prenant ses nécessités, ou autrement, ne m'arrêtant point à penser si je me satisfais ou non, mais plutôt à aimer mon Sou­verain qui me donne ce plaisir.

6. Je ne me procurerai aucun soulagement que ceux que la nécessité me fera croire ne pouvoir faire autrement, je les demanderai dans la simplicité de nos constitutions. Ceci est pour m'affranchir de la peine continuelle que je sens de trop flatter et donner à mon corps, mon cruel ennemi.

7. Je laisserai l'entière liberté à la supérieure de disposer de moi, comme bon lui semblera, acceptant humblement et indifféremment les occupations que l'obéissance me donnera, malgré la répugnance effroyable que je sens à toutes les charges ; je tâcherai de n'y plus témoigner ma peine, non plus que celle que je sens d'aller au parloir, ou d'écrire des lettres, faisant tout cela comme si j'avais bien du plaisir.

8. Je m'abandonne totalement au sacré Cœur de Notre‑Seigneur Jésus‑Christ, pour me consoler ou m'affliger selon son bon plaisir, sans me plus vouloir mêler de moi‑même, me contentant d'adhérer à toutes ses saintes opérations et dispositions, me regardant comme sa victime qui doit toujours être dans un continuel acte d'immolation et de sacrifice, selon son bon plaisir, ne m'attachant à rien qu'à l'ai­mer et le contenter, en agissant et souffrant en silence.

 9. Je ne m'informerai jamais des fautes du prochain ; et lorsque je serai obligée d'en parler, je le ferai dans la charité du sacré Cœur de Notre‑Seigneur Jésus‑Christ, en me mettant dans la pensée si je serais bien aise que l'on me fît ou que l'on dît cela de moi, et lorsque je lui verrai commettre quelque faute, j'offrirai au Père éternel une vertu contraire du sacré Cœur pour la réparer.

10. Je regarderai tous ceux qui m'affligeront ou parleront mal de moi comme mes meilleurs amis, et tâcherai de leur rendre tous les services et tout le bien que je pourrai.

11. Je tâcherai de ne point parler de moi, ou fort courtement, et non jamais, s'il se peut, pour me louer ou justifier.

12. Je ne chercherai l'amitié d'aucune créature que lorsque le sacré Cœur de Jésus m'y excitera pour la porter à son amour.

13. Je ferai une continuelle attention de conformer et soumettre en tout ma volonté à celle de mon Souverain.

14. Je ne m'arrêterai point volontairement à aucune pensée non seulement mauvaise, mais inutile. Je me regarderai comme une pauvre dans la maison de Dieu, qui doit être soumise à toutes, et à qui l'on fait et donne tout par charité. Je penserai que j'ai toujours trop.

Je ne ferai, tant que je le pourrai, ni plus ni moins, par le respect humain ou vaine complaisance des créatures.

15. Et comme j'ai demandé à Notre‑Seigneur de ne rien laisser paraître en moi de ses grâces extraordinaires, que ce qui m'attirera le plus de mépris, de confusions et d'humiliation devant les créatures, aussi tiendrai‑je à grand honneur quand tout ce que je dirai ou ferai sera méprisé, censuré ou blâmé ; tâchant de tout faire et souffrir pour l'amour et gloire du sacré Cœur de Notre‑Seigneur Jésus‑Christ et dans ses saintes intentions, auxquelles je m'unirai en tout.

16. Je ferai attention à rendre mes actions et paroles glorieuses à Dieu, édifiantes à mon prochain et salutaires à mon âme, en me rendant fidèlement constante à la pratique du bien que mon divin Maître me fait connaître qu'il désire de moi, n'y faisant point, si je peux, de fautes volontaires, et je ne m'en pardonnerai point sans m'en venger sur moi par quelques pénitences.

17. Je me rendrai attentive à n'accorder à la nature que ce que je ne pourrai pas légitimement lui refuser qu'en me rendant singulière, ce que je veux fuir en tout. Enfin je veux vivre sans choir, ne tenir à rien, disant en tout événement : Fiat voluntas tua.

Dans la multitude de toutes ces choses, je me suis sentie saisie d'une si grande crainte d'y manquer, que je n'avais pas le courage de m'y engager, si je n'avais été fortifiée et rassurée par ces paroles qui me furent dites dans le plus intime de mon cœur : "Que crains‑tu, puisque j'ai répondu pour toi et me suis rendu ta caution ? L'unité de mon pur amour te tiendra lieu d'attention dans la multiplicité de toutes ces choses ; je te promets qu'il réparera les fautes que tu y pourrais commettre et s'en vengera lui‑même sur toi."

Ces paroles imprimèrent en moi une si grande confiance et assurance que cela serait, que, nonobstant ma grande fragilité, je ne crains plus rien, ayant mis ma confiance en celui qui peut tout et duquel j'espère tout, et rien de moi. »

Vœu de perfection de Marguerite-Marie, Vie et Œuvres, op. cit., t. I, pp.248 à 252. 

Depuis Marguerite Marie

Depuis Marguerite Marie beaucoup d’âmes religieuses ont répandu et vécu cette dévotion au Sacré Cœur . certaines de ces âmes furent aussi favoriser de paroles ou même de vision du Seigneur : Sœur Marie de Saint Pierre , Sœur Marie Marthe Chambon .. pour ne citer qu’elles !

Il est trop long ici de chercher à toutes les nommer et à décrire ce qu’elles ont vécu mais je ne saurait trop conseiller à ceux qui veulent aller plus loin dans cette recherche de prendre le temps de lire et de méditer la vie des saints , nous avons tant à apprendre d’eux ! Ils ont tant à nous enseigner !

Ce qu’il est par contre important de souligner ici, c’est la bonne manière de vivre cette dévotion , car elle nous engage et va beaucoup plus loin que la récitation pure et simple de prière ou de litanie !

Ce que Jésus attend de nous c’est la conversion de notre cœur à son amour !

 

 





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J
Ma chere genevieve et chers amis protestants <br /> je ne connaissais pas cette Sainte ni sa vision<br /> Merci de me la faire decouvrir <br /> Certains evoqueront l'expression biblique de Jean " il ny a rien a ajouter ni a retrancher " pour pretendre que depuis la mort du christ il ny a plus de profete ni dapparitions <br /> Je reponds que cest une mauvaise interpretation par eux de la Sainte Bible qui est Parole de Dieu laquelle n a "ni commencement ni fin "<br /> La Bible ne peut contenir Dieu qui est in.....fi.....ni . <br /> De plus ,la mort de son fils cloué sur la croix nest pas la Fin Du Monde , mais la fin d'un monde .<br /> Car il ne faut pas oublier que celui qui a donné sa vie est RESSUCITE d'entre les morts .<br /> N oublions pas non plus que le Père a vu son Fils qu on avait cloué sur la CroiX , passer de la mort à la Vie , puis faire le mouvement inverse .<br /> Ce qui prouve qu 'il était bien vivant ( ce père )puisque des que son fils eût "rendu l 'âme ", la colère de Dieu se manifesta , la Bible nous l'indique par " un grondement de Tonnere , et une obscurité épaisse qui s'abattit sur la Terre , alors que nous étions en plein apres midi , dans les environs de 3 heures .<br /> Ce qui signifie que Dieu qui represente la vie , NE MEURT JAMAIS <br /> Car si cela avait été le cas ,Dieu ne serait<br /> qu une illusion et moi , je ne croirais plus en ce Dieu là <br /> celui en réalité qui est mort , genevieve ,<br /> ce nest pas Dieu ,mais Dieu qui s'est "DEVETU PROVISOIRMENT DE SA GLOIRE "<br /> Si Dieu etait mort ,au Golgotha ,avec sa seule nature divine , aujourdui le monde aurait disparu en un siecle apres la mort de Jesus , qui lui meme naurait pu etre relevé de son Tombeau , car l Unique Dieu (il n'y a qu un seul Dieu en 3 personnes divines ) , devenu inexistant aurait ete vaincu definitivement par la mort <br /> Je ne vais pas plus loin , genevieve car je vais tout de suite publier cet article sur mon site <br /> Car je me rends compte que je viens de toucher un point sensible et important pour la Foi Chretienne qui necessite des reperes indispensables à la comprehension BIBILIQUE de la Parole du Seigneur<br /> Tout ce que je viens de dire est theologiqument incontestable et irrefutable et je defie quiconque de me donner des preuves du contraite <br /> A bientot amie <br /> Que Dieu te conduise là ou il a choisi ( et personne dautre que lui ) de t emmener <br /> Que la Paix du Christ ressucité dans sa gloire soit avec toi <br /> Et avec ton esprit !<br /> Amen !
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