la page de Deborah mon amie italienne

Je pense à Marie qui a écrit ce poème, que je vous transmets. 

" Je me demande si quand on est tellement spirituel,
eh ben on en oublie de demander à son ami(e) ou proche
s'il va bien, s'il a faim, s'il est triste, s'il souffre,
bref son état humain ordinaire quoi ?

je me demande si quand on est très spirituel
c'est normal de prier pour le spirituel de la personne,
même en oubliant que, peut-être il ou elle, est à l'hôpital,
 blessée, pleurant...etc,
enfin les problèmes humains qui arrivent un jour ou l'autre dans une vie ?

je me demande si quand on est totalement spirituel,
on peut penser que vous êtes plus trop humain
mais déjà comme une étoile dont on n'a que la photo,
ancienne peut-être la photo ?

et l'étoile,
de rester au fond de son trou (lit, mouchoir, devant de porte, tente ou autre), seule
et ne voyant décidément personne,
spirituelle ou pas...!"

une enfant...?
peut-être pas."

Marie

Ce cri du coeur ! cette détresse ! 
Marie ! je prie que çà cesse...
Tu te sens si seule, oubliée,
Et pourtant t'a tant donné !

Pleure plus Marie,
Il est là ton meilleur ami !
Ouvre la porte encore un peu,
Tu découvriras un ciel bleu !

Jésus te prend la main,
Pour te soutenir sans fin,
Il guide ton chemin,
Et te donnera des amis divins !



y'a de vraies personnes qui t'aiment,
Et Ne vois-tu pas Ton capitaine ?
Dans la barque près de toi,
C'est Jésus, Ton Roi !




Ils ou elles sont des milliers de "Marie" qui sont dans la solitude...
Et pourtant de l'aute côté de la rue, il y a un frère, une soeur mais pas le temps de s'arrêter, où vont-ils si pressés ?
Ils courent au travail, au cinéma ou à l'église ?
Pendant ce temps là, d'autres agonisent ...
Quelle est notre priorité ?
J'ai vécu dans le passé des temps où ma semaine 
était du lundi au dimanche à l'église,
 prise par ce que je considère à ce jour comme de l'activisme,
 et dont je suis délivrée.
J'oubliai ma famille, mon voisin, mon ami(e) ...
Mais Dieu m'a arrêté en chemin, et je le remercie.
L'activisme est très dangereux.
Soyons vigilents et demandons à Dieu ce qu'Il attend de nous.

Dieu nous dit aujourd'hui encore :
"Petits enfants, n'aimons pas en parole ni avec la langue, mis en action et en vérité."
Et voici Son commandement :
"Que nous croyions au nom de Son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu'Il nous a donné."