le sermon de fin de semaine

Publié le par @robase

 
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REFLEXIONS CHRETIENNE
   


Boutons d'or petites renoncules sauvages qui parsement les prés de poussieres d'or 
Fleurs de champs

 
Bouton d'or
Bouton d'or
 
 
Bouton d'or
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le sermon de fin de semaine
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SERMONS  DE  fin de  SEMAINE 
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Dans cette page hebdomadaire,  je me propose de vous offrir des Sermons délivrés par des pasteurs
 Puisse le Seigneur vous toucher au moyen de ces textes.@robase-Heaven alias Jojo
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Sermon de fin de  semaine
SI DIEU EST AMOUR, POURQUOI LA SOUFFRANCE?
Patrick Reisz (collaboration spéciale)

Ève va accoucher de son premier bébé.
Adam est tout énervé, plus nerveux que sa chérie.
Rendue à l'hôpital de l'Éden, Ève est conduite dans la salle d'accouchement. Adam est pâle et prêt à s'évanouir.

Deux anges accoucheurs s'occupent d'Ève et un s'occupe d'Adam dans la salle d'attente.

Ève hurle, et Adam s'évanouit en entendant la souffrance de sa femme.
Finalement Dieu arrive et le bébé sort en parfaite santé.

Dieu vient annoncer la bonne nouvelle au père qui est tout tremblant et en sueur.
-«C'est terminé ! dit Dieu, Adam tu es papa et tu as un beau bébé en parfaite santé !»

-«C'est quoi ? » demande le papa rassuré.
-«Un beau petit garçon ! Félicitations !» lui répond Dieu

Alors Adam dit :

"O Seigneur, pourquoi ne m'as tu pas donné une fille, plus tard elle n'aurait jamais eu à passer par toutes les souffrances que je viens d’endurer ! " …

Je vais vous parler de la souffrance. Pas seulement, bien sûr, de la souffrance physique, mais également de celle qui nous touche sous d’autres formes. Et pour cela, j’aimerais commencer par une question qui revient souvent.

Si Dieu est amour, pourquoi la souffrance existe-t-elle?

Lequel d’entre nous ne s’est jamais posé cette question au cours de sa vie ? Qu’il s’agisse de chrétiens plus ou moins affirmés ou de chercheur au plan spirituel, la plupart des gens se heurtent un jour ou l’autre à la dure réalité de la souffrance humaine, soit qu’ils la vivent personnellement, soit qu’ils en soient le témoin souvent impuissant.

Fréquemment, l’aspect cruel de la condition humaine est une véritable pierre d’achoppement, qui empêche beaucoup de personnes de se tourner vers Dieu ou de continuer leur cheminement spirituel contre vents et marées. Et si cette réaction n’est pas la bonne réponse au problème, du moins celle-ci est-elle compréhensible, de même que l’est notre questionnement quant à l’amour de Dieu.
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Aussi longtemps que tout va bien dans notre vie, il nous est facile de croire en un Dieu d’amour qui a tout fait pour nous sauver. Ne sommes-nous pas plus bénis que les autres grâce à notre appartenance à la grande famille spirituelle, cette « église invisible » comme Martin Luther l’appelait ? N’avons-nous pas un plus par rapport aux gens qui ne veulent pas saisir la main de celui-là qui se veut leur Sauveur personnel ? Tout semble baigner dans le bonheur. Quant aux quelques difficultés matérielles, on arrive toujours à les surmonter, du moins tant que l’on ne se retrouve pas en mode de survie.

Le psychologue chrétien C.S. Lewis a écrit : « Dieu murmure dans nos moments de joie, mais tonne dans nos souffrances. La souffrance est son mégaphone pour réveiller un monde engourdi. »

C’est au moment où la tempête s’abat, où des épreuves de toutes sortes semblent s’acharner sur les chrétiens, que tout peut basculer. Que restera-t-il de l’assurance chrétienne ? C’est alors qu’il faudra s’accrocher aux promesses divines. Les difficultés de la vie peuvent soit nous rapprocher du Seigneur soit nous en éloigner, que ce soit temporairement ou définitivement.

Bien des souffrances qu’il est amené à endurer, sont consécutives aux mauvais choix de l’homme. Ceux-ci ont déjà été largement décrits dans le livre de la Genèse, tels que le doute concernant la toute-puissance de Dieu, l’orgueil, le désir de l’homme de se mettre à sa place, la recherche effrénée du pouvoir et de sa propre gloire, la convoitise, le désir de vouloir posséder toujours plus et la jalousie qui conduisit au premier meurtre de l’humanité. Tous, ne sont que des sentiments pervers qui se sont de plus en plus développés dans nos sociétés basées sur les valeurs matérielles et sur la compétition excessive. Cette compétition n’entre en aucune façon dans le plan de Dieu. Dans son idée, il ne devait pas y avoir de rivalité entre Caïn et Abel. Caïn a brisé une harmonie, qui reste absente aujourd’hui encore. La compétition abusive conduit à un nombre grandissant de déséquilibres d’ordre psychologique, qui devraient être autant de signaux d’alarme pour nos dirigeants. Mais que ne ferait-on pas par soif de pouvoir et de profit ? 3awy793y-copie-1.gif

La majorité de ces souffrances sont dues à l’homme. Quand on brosse un tableau de la société actuelle, cette affirmation semble tout à fait plausible. Souvent, c’est bien l’homme qui est à l’origine des souffrances, les siennes propres, comme celles qu’il fait subir aux autres. Tous les médias ne cessent de relater ces malheurs qui frappent le plus souvent des populations entières d’innocents sans aucun moyen de défense. Il y a difficilement meilleur exemple de ceci, que le génocide rwandais, massacre aveugle d’un peuple, qui ne demandait qu’à pouvoir continuer à subsister sur un continent africain dévasté, où la vie est déjà si difficile.

Dieu est-il responsable de la famine dans le monde ou celle-ci n’est-elle pas plutôt due à l'égoïsme des dirigeants de certains pays, qui utilisent l’argent du peuple pour acheter des armes ? Dieu est-il responsable de la mondialisation aboutissant aux licenciements massifs dans tous les secteurs de l’économie ou ceux-ci ne sont-ils pas plutôt la conséquence d’une volonté de remplacer l’homme par la machine et d’exploiter la misère des peuples du tiers-monde ? Dieu est-il responsable de l’expansion de la pédophilie, de l’esclavage sexuel et de l’augmentation du nombre de personnes atteintes du SIDA, ou cette tendance n’est-elle pas engendrée par l’abandon progressif des valeurs chrétiennes au profit d’un humanisme bien trop libéral ? 
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Il serait vraiment trop long de citer toutes les souffrances dues aux mauvais choix des hommes. Qui n’a pas été révolté en les constatant autour de lui ou même dans sa propre famille ! Mais pourquoi Dieu n’intervient-il pas pour mettre de l’ordre, pour rétablir la paix, la justice, l’amour et la joie qui seront les caractéristiques de son royaume éternel ? Et c’est à ce moment-là que beaucoup de gens brandissent le poing vers le ciel en accusant Dieu d’avoir abandonné la terre avec tout ce qui s’y trouve. Essayons de trouver les raisons de son silence qui paraît effectivement incompréhensible.

A cet égard, le livre de Job, dans l’Ancien Testament, nous apporte quelques réponses au problème du mal. Job, homme intègre et juste a dû subir des souffrances dépassant notre imagination. Non seulement, il a été éprouvé atrocement dans son corps mais, en plus, il fut abandonné par sa propre femme et ses amis. En général, Dieu suscite toujours dans les situations extrêmes une âme compatissante pour réconforter celui ou celle qui se trouve au bord du gouffre, mais il n’en a rien été pour Job, l’exemple même de la souffrance et de la patience ; bien au contraire, ses amis ont plutôt cherché à l’enfoncer qu’à lui tendre la main. Son histoire et sa victoire finale doivent nous faire réfléchir. De toute évidence, en ne cessant d’espérer en Dieu et en faisant preuve d’une fidélité absolue dans les bons et les plus mauvais jours, Job a fait le meilleur choix en démontrant qu’il n’obéissait pas par intérêt. Par la suite, le prophète Esaïe (chapitre 53 de son livre), décrit  notre Sauveur à venir comme étant l’exemple parfait d’un serviteur souffrant, obéissant à Dieu et se chargeant de nos péchés.
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Aussi, lorsqu’une personne ne guérit pas, beaucoup arrivent à une seule et inévitable conclusion : elle manque de foi ! Et l’on ne peut que déplorer, que cette conception soit enseignée par plusieurs églises. Trouve-t-on ce point de vue dans la Bible ? Est-ce que Jésus pose la question, à un malade : «Crois-tu que j’aie l’intention de te guérir?» Jamais de la vie ! Au contraire, Jésus cherche chez les hommes la foi en sa capacité plutôt que la foi en sa volonté de guérir. Jésus pose la question : «Croyez-vous que je puisse faire cela?» (Mat 9.28), il n’a pas dit : «Croyez-vous que je veuille?», mais : « Croyez-vous que je puisse ? ».

Un auteur moderne a classé la phrase «si c’est ta volonté» comme destructrice de la foi ! Ce n’est sûrement pas ainsi que Jésus l’entendait. Lorsque le lépreux s’approcha et dit : «Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur», il s’attira cette réponse : «Je le veux, sois pur».
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On peut aussi poser le problème autrement : qu’est-ce que l’incrédulité ? Citons l’évangéliste Thomas Manton : «Ce n’est pas l’incertitude quant à la volonté de Dieu, mais une fausse conception de la puissance de Dieu qui nous fait douter. L’incrédulité donc, ne consiste pas à douter de la volonté de Dieu, mais à douter de sa puissance». Ainsi Jésus n’a jamais rebuté quelqu’un pour avoir dit : «Si tu veux». En Marc 9. 14-23, l’homme qui dit à Jésus : «Si tu peux quelque chose…» a dû, pour recevoir la guérison de son fils, modifier les termes de sa demande en : « Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! » . Dans ce récit, nous avons une claire indication que la foi ne guérit pas par son effet subjectif. Tournons-nous vers d’autres pages de l'Écriture pour voir si l’énergie de la foi d’une personne a été une fois mise en question avant que la guérison ne soit reçue. La réponse est franchement négative, mais cela ne veut pas dire que Jésus approuve le peu de foi. Il le blâme, sans toutefois le rejeter (cf. Mat 6.30 ; 8.10 ; 8.26 ; 16.8). On l’a vu avec le père du garçon possédé.

Plus particulièrement en ce qui concerne le sujet de cette étude, je ressens le besoin de faire la distinction entre ce que Dieu veut et ce qu’il permet. À la différence de plusieurs, je ne crois pas qu’il puisse y avoir une volonté délibérée de Dieu, de faire gratuitement souffrir qui que ce soit. Si tel était le cas, nous serions conduits à remettre en question le concept d’amour inconditionnel et universel de Dieu, au profit d’un amour conditionnel et sélectif, réservé à une certaine catégorie de personnes choisies par lui. Si la vérité était telle, Dieu serait injuste, et indigne de ma foi. Mais je sais que le Dieu qui s’est incarné en Jésus-Christ, et est mort sur la croix pour que je puisse accéder au salut, n’est pas comme cela.
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Lorsque nous donnons systématiquement à la souffrance un caractère expiatoire, alors que Christ a déjà expié pour nos péchés, c’est toute notre conception de Dieu qui se trouve modifiée. Encore une fois, si la souffrance était voulue par le Seigneur, alors nous ne pourrions plus parler d’un Dieu d’amour. Sans vouloir jouer sur les mots, je préfère penser que la volonté de Dieu est plus souvent de permettre la souffrance, plutôt que celle de la faire subir directement pour elle-même. Sinon, on parlerait d’un dieu méchant, voire sadique. Dieu veut nous sauver, mais, en même temps, il permet que nous ne le soyons pas. Par contre, si l’on regarde l’aspect éducatif ou correctif de la souffrance, l’amour de Dieu ne peut pas être remis en question, pas plus que celui d’un père qui donne une fessée à son enfant. Certes, la fessée est douloureuse, mais son but premier est bien de mettre en relief la faute, de donner à réfléchir, et non d’imposer une souffrance. Ainsi, même lorsque Dieu est l’auteur de la souffrance, il l’utilise, non dans le but de faire mal mais comme un révélateur ou un outil d’enseignement.

Dieu permet que ses enfants souffrent, lorsque les circonstances ou leur comportement ne lui laissent pas d’autre alternative pour manifester son esprit de justice. Tout le monde ne partage pas ce point de vue. Il vous appartient de vous forger votre propre conviction, mais encore une fois, je me refuse à croire que mon Dieu d’amour pourrait chercher volontairement à me faire du mal, sans qu’il n’y ait un autre but derrière cette souffrance. En 2005 et 2006, j’ai subi une période de chômage de seize mois. Ce fut une période ô combien difficile, mais en même temps si riche en enseignement.
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Si Dieu a accepté que son fils soit soumis à la souffrance, c’est parce que le grand dessein salutaire qu’il avait pour l’humanité considérée collectivement, ne pouvait se réaliser par un autre moyen.  C’est ainsi, encore, que l’épreuve subie personnellement par Job, n’est pas dirigée contre lui, mais elle est destinée à être, pour nous, un exemple de fidélité et de persévérance dans la foi.

La souffrance et la gloire sont souvent mentionnées ensemble dans le Nouveau Testament. Notre inclination naturelle est de refuser l’une, et de soupirer après l’autre. La souffrance éduque, corrige, et adoucit. Il y a des hommes qui vivent dans de confortables illusions, jusqu’à ce que la calamité fonde sur eux avec la soudaineté du tonnerre ! Cette période d’angoisse peut clarifier des concepts faux comme «le chrétien doit obligatoirement prospérer». Dieu juge bon que quelques-uns de ses enfants passent par l’école de la souffrance pour sa propre gloire et leur plus grand bien spirituel.

Il arrive que, face à la souffrance, Dieu ne réponde pas aux prières qui lui sont adressées. Dans le silence apparent de Dieu, il faut reconnaître la liberté de choix qu’il donne à tous les hommes, liberté de choisir entre le bien et le mal, liberté de marcher avec lui ou de lui désobéir.

Pourquoi ne pas multiplier les pains et les poissons et nourrir les multitudes affamées d’aujourd’hui ? Pourquoi ne pas donner du travail à ceux qui n’en ont pas ? Pourquoi ne pas éradiquer la maladie de la surface de la terre ? Pourquoi ne pas empêcher toutes les atteintes à la dignité humaines ? Etc... etc...

Il suffit de connaître un peu l’être humain, pour savoir que toute intervention de Dieu serait jugée abusive, et qu’un bon nombre de personnes l’accuseraient de faire de nous des marionnettes entre ses mains.
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Ainsi, en donnant la liberté à ses créatures, Dieu a volontairement limité sa toute puissance au risque de les perdre ! Mais l’amour absolu de Dieu ne se limite pas à cette liberté accordée. Sachant par avance que ses créatures en feraient un triste usage qui les empêcherait d’accéder à la vie éternelle, il a conçu avant même la fondation du monde un plan de rachat de l’humanité. La Bible nous raconte tout simplement l’histoire de cette rédemption de l’homme perdu, par un Dieu Sauveur. Mystère insondable que l’Apôtre Jean, aussi appelé l’Apôtre de l’amour, résume admirablement bien dans son évangile au troisième chapitre, verset 16 où nous pouvons lire que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui mettent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle ». Quel message rassurant et réconfortant de la part d’un Dieu aimant ses créatures jusqu’à sacrifier son Fils unique pour nous arracher aux griffes de Satan, et nous accorder la vie éternelle en sa présence ! Ainsi, il a accepté que son propre Fils descende jusqu’à nous et même jusqu’à la tombe. Sa mort sur la croix, bien qu’étant innocent, a  été transformée en victoire éclatante sur le mal. Sa résurrection est pour nous un gage de notre propre résurrection et de la vie éternelle. A ce propos, l’écrivain chrétien Roland de Pury a pu affirmer que « devant la souffrance du monde, Dieu ne reste pas les bras croisés, mais les bras en croix ».
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Bien que la perfection ne soit pas de ce monde, celui qui a décidé de suivre Jésus-Christ, quel que soit son état et quoi qu’il arrive, pourra être victorieux de sa vieille nature d’homme déchu. Dieu l’a promis en se servant du prophète Ézéchiel : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau » (Ézéchiel 36.26). Il suffit donc de laisser Dieu agir en nous par son Saint Esprit et de lui demander d’entrer dans notre vie quotidienne. Dieu n’est pas insensible à nos épreuves. Au contraire ! Mais parfois il nous demande d’être patients afin que sa réponse soit encore plus éclatante. Quoi de plus simple que de saisir la main de Jésus-Christ, cette seule et unique « bouée de sauvetage », afin d’arriver à bon port sur la nouvelle terre ! Là enfin, Dieu habitera avec les hommes, « essuiera toutes larmes de leurs yeux et la mort ne sera plus, il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur » (Apocalypse 21.1-4). En attendant ce jour merveilleux, il nous faut mener le bon combat de la foi, ce qui est loin d’être facile.
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La victoire ne se remporte pas en se gavant ou en se faisant gaver par quiconque, de versets bibliques et de pseudo vérités toutes faites. Nous ne pouvons non plus gagner en nous appuyant uniquement sur nos propres forces. La défaite est assurée, si nous ne nous plaçons pas sous la dépendance de Dieu, et si nous ne sollicitons pas son aide dans la prière et l’humilité, confiants qu’il sait ce qu’il fait, et prêts à le remercier en toutes circonstances, pour les bénédictions comme pour les épreuves.

Ce combat se déroule encore à un niveau différent, celui de nos pensées et de notre état d’esprit. L’une des premières questions qui viennent à notre esprit lorsque nous sommes confrontés à la souffrance, est : « Pourquoi moi » ? Par contre, si c’est quelqu’un d’autre qui souffre, nous n’allons jamais nous demander : « Pourquoi lui et pas moi » ? Il semble que la souffrance puisse se comparer aux accidents de voiture ; Attitude des plus égoïstes qui soit, ils sont toujours destinés aux autres, jamais à nous. La souffrance des autres est acceptable, pas la nôtre ! De plus, en tant qu’enfants de Dieu, beaucoup semblent penser que la souffrance devrait être réservée aux non-croyants. C’est mal connaître la pensée de Dieu.
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De même, il m'apparaît que nous avons une forte tendance à passer au travers des événements sans en tirer de leçon. Tous ceux qui vivent avec un handicap ou une maladie quelconques, ont une leçon à tirer de leur état. Il s’agit d’une difficile leçon d’acceptation, d’une part d’être regardés, et d’autre part d’offrir à ceux qui ne le sont pas, la possibilité de mesurer et de comprendre la grâce que Dieu leur a faite de ne pas permettre qu’ils soient handicapés. Par ailleurs, le handicap et la maladie sont toujours moins mal vécus par ceux qui les acceptent, que par ceux qui les refusent.

Missionnaire en Inde, après un tragique accident qui l’obligea à passer la majorité de son temps confinée, dans le complexe de l’orphelinat qu’elle avait fondé, Amy Carmichael a commencé un ministère des plus fructueux, acceptant l’idée qu’elle finirait sa vie sur son lit. Pendant cette période, elle écrivit plus de trente livres, qui ont contribué à conduire au Seigneur un nombre appréciable de gens. Ayant accepté son épreuve, celle-ci n’est pas devenue pour elle une obsession et son esprit est resté créatif. C’est ainsi, qu’elle a été capable de continuer à servir Dieu et son prochain.

À l’opposé, le peuple Juif, constitue l’exemple parfait d’une nation qui n’a pas su tirer parti de ses erreurs. Rebelle à la loi de Dieu, il a, à de nombreuses reprises souffert, comme conséquence de sa désobéissance. Et encore aujourd’hui, en dépit de prophéties claires comme de l’eau de source, il refuse toujours de reconnaître Jésus-Christ comme étant le Messie.
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Dieu n’a pas permis la souffrance par plaisir, mais au travers d’elle, il nous permet d’apprendre l’humilité et la dépendance vis à vis de lui. Celui qui expérimente la souffrance physique, et qui doit consacrer une part appréciable de son énergie à lutter contre elle, n’a pas d’autre choix que de remettre chaque matin sa journée entre les mains du Seigneur, afin de recevoir de lui une force suffisante pour aller jusqu’au soir.

Au risque de vous surprendre, c’est exactement ce que je vis depuis plusieurs années. Et dans sa grâce, le Seigneur répond fidèlement à mes besoins quotidiens. Pour toutes les choses que j’ai dû renoncer à faire par mes propres forces, je n’ai d’autre choix que de dépendre de Lui. Croyez bien, qu’en de telles circonstances, mon vieil orgueil en a pris un bon coup. C’est ce que le Seigneur voulait, pour que je devienne un disciple formé pour le servir.

Bien entendu, et cela est parfaitement compréhensible, notre première réaction en présence de la souffrance, est de prier le Seigneur pour que cela s’arrête. Toutefois, comme à chaque prière, il peut répondre de trois façons distinctes : «oui », « pas maintenant » ou « non ». Et chacune de ces réponses résulte d’une motivation et d’un objectif différents de sa part.
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Vivez-vous aujourd’hui dans la souffrance, quelle qu’en soit la nature ? Si c’est le cas, sachez que ce n’est pas par hasard ou par accident. Non ! Derrière votre souffrance, Dieu a un but. Soit il désire que vous soyez un exemple pour d’autres, soit vous êtes à l’école de la souffrance pour y apprendre quelque chose que Dieu pourra ultérieurement utiliser pour sa gloire. Je parle d’école de la souffrance, car pour chaque personne il y a là un enseignement personnel à tirer, ou de nouvelles capacités à acquérir. À l’école de la souffrance, nous apprenons encore, ce que l’Abbé Pierre a écrit dans son livre intitulé, « Servir » : « Avoir souffert rend tellement plus perméable à la souffrance des autres ».

Si vous êtes insensible à la souffrance des autres, si la compassion ne fait pas partie de vos sentiments, vous avez sérieusement besoin de réviser votre système de pensée. 
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Pour la plupart des humains, l’expérience reste la meilleure méthode d’apprentissage. C’est pourquoi un homme ne comprendra jamais complètement les douleurs de l’accouchement, de même qu’une femme ne comprendra jamais ce que peut ressentir un homme qui souffre d’un problème de prostate. Les hommes et les femmes se font souffrir mutuellement, parce qu’ils ne fonctionnent pas de la même manière.  Pour un homme, le football est un sport viril, qui lui donne l’occasion de se vautrer devant la télévision avec une bonne bière à la main ; pour une femme, c’est quelque chose comme deux équipes qui se disputent un ballon, alors qu’il serait tellement plus simple que chacune ait le sien. Pour un homme, faire un achat consiste à entrer dans un magasin, aller directement à un certain rayon, et acheter un article bien précis sur lequel il a déjà toutes les informations nécessaires ; pour une femme, c’est parcourir  tous les rayons du magasin avant d’arriver à celui où elle a quelque chose à acheter, recueillir une foule d’informations et refaire un tour de magasin pour se donner le temps de faire son choix. Au premier degré c’est drôle, mais si vous voulez vous donner la peine d’y penser un peu plus loin, vous réaliserez qu’il y a derrière tout ceci, deux états d’esprit diamétralement opposés, qui peuvent déboucher sur des drames. Nous sommes responsables de prendre soin les uns des autres et de ne pas nous imposer réciproquement des souffrances inutiles. Le monde s’en charge ! Suis-je le gardien de mon frère ? Oui, incontestablement ! Et en toutes circonstances, la compassion, qu’elle s’exprime par des actes ou des paroles de consolation, reste la seule réponse valable à la souffrance de mon prochain. Cependant, on ne peut passer outre cet immuable principe de la relation d’aide : « On ne peut pas aider quelqu’un qui ne veut pas être aidé ».
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Je sais par expérience, qu’il n’est définitivement pas facile de vivre avec la souffrance, quelle qu’en soit l’origine. Il y a des moments où l’on a envie de tout envoyer promener, de se laisser couler pour en finir. Je n’ai pas le cœur de juger une personne qui souffre le martyr, que ce soit physiquement ou moralement, et qui décide d’en finir avec la vie. Le soin d’en juger appartient au Seigneur. On peut comprendre, sans pour autant nécessairement approuver. Toutefois, rappelez-vous que pour chaque chose difficile que Dieu nous demande, il a prévu une compensation dont nous ne pouvons même pas soupçonner l’étendue. Que cela soit, en attendant, votre suprême encouragement.

Photo de blé

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moi je dis amen mon coeur <br /> c est vrai quand tout va bien du moins pour certains, et meme beaucoup ont ne pense plus a notre dieu adoré , ni a notre doux jésus , mais quand sa va mal alors ; ils disent a si ils avait un dieu et bien cela n arrivrerai pas pour cetains chretiens et bien si notre dieu adoré , ne les aides pas , ou ne les gueris pas ils abandonnent , ils dissent pourquoi notre dieu adoré , ne les aides pas , mais alors sa serai facilles , car notre dieu adoré , conner deja leurs reponses , pour moi si notre dieu adoré , ne nous gueris pas de nos souffrances et d autres choses , sa c est les raisons de nos bien aimés seigneurs , et c est pas a nous de juger nos bien aimés , moi quand je dis ma priere, je demande toujours a mon dieu adoré , a mon doux jésus que jamais je ne renie ma foi mon amour , et si c est leurs volonté de m aider car moi seule je ne saurais pas ,mon jacques lui il dis que ses souffrances , et bien c est toujours de penser a nos bien aimés , et il dis, et bien si nos bien aimés seigneurs ne me gueris pas et bien c est parce-que sa dois etres comme cela et se n est pas pour cela que je dois en vouloirs a mon dieu adoré , ou a mon jésus d amours amen <br /> les hommes d etats eux c est le pouvoir l argent , comme beaucoup de riches , ils n ent non rien a faire de nous tous et toutes , car vraiment un homme au pouvoir ne sais pas faire la volontée de nos bien aimées , car ont leurs mettres des batons dans leurs roues comme ont dis , ils n y an n a peu etres sa je ne sais pas , mais l argents fait oublier beaucoup de chose mon coeur , meme ceux qui non rien ne veulent dejas pas croires a nos bien aimés , tu sais mon coeur je pourrais t ecrire beaucoup , mais tu est comme moi tu comprend beaucoup aussi mon coeur <br /> tu sais pour moi comme beaucoup de chretien c est de jamais renier mon dieu adoré , ni mon doux jésus , je serai pire qu un non croyent , et c est pour cela que je prie toujours avec la volonté de nos bien aimés que sa n arrive <br /> jamais amen <br /> car quand nous avons connu notre dieu adoré , notre doux jésus pour tout ce qu ils ont fait pour nous et l amour qu ils nous donnent , et bien toutes richesses sur cette terre , n est rien a leurs amours , et la petites vie sur cette terre , n est rien de ce que notre dieu adoré , notre doux jésus nous ont promis la vie eternel , que toutes gloires leurs soit rendues , pour cette grace que notre dieu adoré , notre doux jésus nous donnes alleluiaaaaa amen , merci <br /> j ai aimée le lire et ce que tu as marquées et la verité amen <br /> bisous mon coeur <br /> et merci pour ce que tu nous donne a lire , tu est un amour amen
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